Je suis l'ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m'en sortir, une seule option : fuir l'autre. Mais si l'autre est moi-meme ?...Grange a le chic, en construisant avec une minutie d’horloger son intrigue au long cours, de rendre credible ce que son imagination debordante invente de facon totalement debridee. Bravo l’artiste ! Blaise de Chabalier, Le Figaro litteraire. Diaboliquement construit suivant le principe des poupees russes, Le Passager se devore avec un melange d’effroi et de jubilation. Grange explore la frontiere tenue qui separe la raison de la folie. Celle floue entre le bien et le mal. Il nous entraine vers des abimes d’autant plus angoissants qu’il les a puises dans l’ordinaire – a peine exagere – de la societe contemporaine et ses derives. Hubert Lize, Aujourd’hui en France.