« Ceci est l’histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entree dans mon restaurant. Elle a pose une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m’a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en ecrivait au XVIIIe siecle. Il raconte la liaison epistolaire de Kay Bartholdi, libraire a Fecamp, et d’un inconnu qui lui ecrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scenes, ils se font des confidences, ils se tendent des pieges, s’engagent dans une relation que Kay, hantee par le souvenir d’une dechirure ancienne, s’efforce de repousser.
Mais qui pourrait predire vers quelle revelation l’emmene ce nouveau lien noue a travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ? Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes... semble dire ce nouveau roman de Katherine Pancol, auteur, entre autres, d’Embrassez-moi, J’etais la avant ou Les hommes cruels ne courent pas les rues.