« Cette annee, ma mere a fait un infarctus et mon pere est tombe dans un hall d’hotel. J’ai commence a devenir un habitue des hopitaux parisiens. En revenant de la clinique, Romy est entree dans la cuisine avec un sourcil plus haut que l’autre.
— Papa, si je comprends bien, tout le monde meurt ? Il va y avoir grand-pere et grand-mere, puis ce sera maman, toi, moi, les animaux, les arbres et les fleurs ?
Romy me regardait fixement comme si j’etais Dieu. Elle ajouta alors une phrase tres aimable :
— Papa, je n’ai pas envie que tu meures…
— Ne t’inquiete pas cherie, lui ai-je repondu, a partir de maintenant, plus personne ne meurt.
Il ne me restait plus qu’a tenir cette promesse inconsideree. »
Palpitant. Si on cherche une lecture qui change de tout, alors il faut choisir celle-ci. Le Parisien.
Comme toujours, Frederic Beigbeder sait parfaitement saisir les sujets d’epoque. Transfuge.
Un roman d’amour audacieux entre obsession et espoir. Marie Claire.